Poemes en francais
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Re: Poemes en francais
Il neige
Il neige parfois, avec de nostalgie,
Quand les nuits et les jours s'enfuient lentement, à peine,
Il neige avec des mots, dans la poésie,
Il neige avec des étoiles qui brillent dans mes gènes.
Sous mes lourdes pieds, la neige pleure à voix basse,
Et le bonhomme de neige pense
À l'ancien odeur de pommes au four,
Que le vent porte, parmi les avant-toits, à son tour.
Des fenêtres fermées m’entourent à tout lieu,
Où les tristes couchers de soleil battent,
Des mots provisoirement remis en jeu,
Et la lune parmi les glaçons qui pendent.
Je ferme la pelle à main comme les gourmets,
Quelques larmes parmi les mains, s’en sortent,
Un flocon de neige traverse des sonnets,
Dans les quelles, le vent fatigué, s’endort.
Pendant que je lutte avec un dernier effort,
Les lourdes neiges me rapellent, après la gloire,
Que le temps est lui-même en retard, qu’il est tort,
Et je vais trouver seulement votre ombre, dans ma mémoire.
Il semble, cependant, une poutre en arc d’été,
Parmi l'éclatement des nuages qui sonnent le clairon;
Sur les pierres de la douleur, dissipé,
L’hiver drain comme un fleuve de larmes, en leur son.
Sur ma poitrine, comme une plaie embrassée,
Je rassemble un morceau de ciel et un coin de la lune,
Et dans mon rêve, pour la première fois, eclairée,
Main dans la main, je pars avec vous.
Violinne
Il neige parfois, avec de nostalgie,
Quand les nuits et les jours s'enfuient lentement, à peine,
Il neige avec des mots, dans la poésie,
Il neige avec des étoiles qui brillent dans mes gènes.
Sous mes lourdes pieds, la neige pleure à voix basse,
Et le bonhomme de neige pense
À l'ancien odeur de pommes au four,
Que le vent porte, parmi les avant-toits, à son tour.
Des fenêtres fermées m’entourent à tout lieu,
Où les tristes couchers de soleil battent,
Des mots provisoirement remis en jeu,
Et la lune parmi les glaçons qui pendent.
Je ferme la pelle à main comme les gourmets,
Quelques larmes parmi les mains, s’en sortent,
Un flocon de neige traverse des sonnets,
Dans les quelles, le vent fatigué, s’endort.
Pendant que je lutte avec un dernier effort,
Les lourdes neiges me rapellent, après la gloire,
Que le temps est lui-même en retard, qu’il est tort,
Et je vais trouver seulement votre ombre, dans ma mémoire.
Il semble, cependant, une poutre en arc d’été,
Parmi l'éclatement des nuages qui sonnent le clairon;
Sur les pierres de la douleur, dissipé,
L’hiver drain comme un fleuve de larmes, en leur son.
Sur ma poitrine, comme une plaie embrassée,
Je rassemble un morceau de ciel et un coin de la lune,
Et dans mon rêve, pour la première fois, eclairée,
Main dans la main, je pars avec vous.
Violinne
lilistancu- Mesaje : 94
Data de înscriere : 08/06/2010
poemes en francais
Je passe
Je passe, voyageur solitaire, parmi les étoiles et je vais
Chercher l’inconnu…
Mes éphémères dieux sont seules en moi, tu le savais,
C’est mon voyage, coeur nu.
Le soleil brille dans tes regards magiques,
Rêve sans visage,
Sur l’infinité de neiges des montagnes mystiques,
Pendant que ces versets sont mon seul èquipage.
Belle pensée, dans mon oeil pluvieux,
Qui m’apporte, le plaisir qui tue, toujours froide,
D’une mantie de ce ciel poussiéreux
Je t’ai fait une ballade,
Perdue dans la pensée des nobles attitudes,
Pour d’autres mondes, sans temps et fierté,
Quand je serais seulement le mémoire de mes solitudes,
En attendant, pour nous, une prochaine volupté.
Je suis l’océan qui coule sans ma vie d’une seconde,
Qui s’envole, parmi des continents comme un nuage ronde.
Ton pays est dans mes rêves,
Fragile comme une soirée d’été,
Et avec le vent qui brise tu t'enleves,
Un etranger perdu vers l’étérnité;
Peut-être nous sommes le même rêve sublime,
Tu vis dans ma mémoire, pour y toujours durer,
Mais ce qui nous sépare c’est l’ abîme
De l’écart des chemins qu’on passe sans rétourner
Je passe, voyageur solitaire, parmi les étoiles et je vais
Chercher l’inconnu…
Mes éphémères dieux sont seules en moi, tu le savais,
C’est mon voyage, coeur nu.
Le soleil brille dans tes regards magiques,
Rêve sans visage,
Sur l’infinité de neiges des montagnes mystiques,
Pendant que ces versets sont mon seul èquipage.
Belle pensée, dans mon oeil pluvieux,
Qui m’apporte, le plaisir qui tue, toujours froide,
D’une mantie de ce ciel poussiéreux
Je t’ai fait une ballade,
Perdue dans la pensée des nobles attitudes,
Pour d’autres mondes, sans temps et fierté,
Quand je serais seulement le mémoire de mes solitudes,
En attendant, pour nous, une prochaine volupté.
Je suis l’océan qui coule sans ma vie d’une seconde,
Qui s’envole, parmi des continents comme un nuage ronde.
Ton pays est dans mes rêves,
Fragile comme une soirée d’été,
Et avec le vent qui brise tu t'enleves,
Un etranger perdu vers l’étérnité;
Peut-être nous sommes le même rêve sublime,
Tu vis dans ma mémoire, pour y toujours durer,
Mais ce qui nous sépare c’est l’ abîme
De l’écart des chemins qu’on passe sans rétourner
Violinne- Vizitator
poemes en francais
Les Chats
Charles Baudelaire
Les amoureux fervents et les savants austères
Aiment également, dans leur mûre saison,
Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,
Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires.
Amis de la science et de la volupté
Ils cherchent le silence et l'horreur des ténèbres;
L'Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,
S'ils pouvaient au servage incliner leur fierté.
Ils prennent en songeant les nobles attitudes
Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,
Qui semblent s'endormir dans un rêve sans fin;
Leurs reins féconds sont pleins d'étincelles magiques,
Et des parcelles d'or, ainsi qu'un sable fin,
Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques.
Charles Baudelaire
Les amoureux fervents et les savants austères
Aiment également, dans leur mûre saison,
Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,
Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires.
Amis de la science et de la volupté
Ils cherchent le silence et l'horreur des ténèbres;
L'Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,
S'ils pouvaient au servage incliner leur fierté.
Ils prennent en songeant les nobles attitudes
Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,
Qui semblent s'endormir dans un rêve sans fin;
Leurs reins féconds sont pleins d'étincelles magiques,
Et des parcelles d'or, ainsi qu'un sable fin,
Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques.
Violinne- Vizitator
poemes en francais
Spleen
Charles Baudelaire
Je suis comme le roi d'un pays pluvieux,
Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux,
Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes,
S'ennuie avec ses chiens comme avec d'autres bêtes.
Rien ne peut l'égayer, ni gibier, ni faucon,
Ni son peuple mourant en face du balcon.
Du bouffon favori la grotesque ballade
Ne distrait plus le front de ce cruel malade;
Son lit fleurdelisé se transforme en tombeau,
Et les dames d'atour, pour qui tout prince est beau,
Ne savent plus trouver d'impudique toilette
Pour tirer un souris de ce jeune squelette.
Le savant qui lui fait de l'or n'a jamais pu
De son être extirper l'élément corrompu,
Et dans ces bains de sang qui des Romains nous viennent,
Et dont sur leurs vieux jours les puissants se souviennent,
II n'a su réchauffer ce cadavre hébété
Où coule au lieu de sang l'eau verte du Léthé.
Charles Baudelaire
Je suis comme le roi d'un pays pluvieux,
Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux,
Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes,
S'ennuie avec ses chiens comme avec d'autres bêtes.
Rien ne peut l'égayer, ni gibier, ni faucon,
Ni son peuple mourant en face du balcon.
Du bouffon favori la grotesque ballade
Ne distrait plus le front de ce cruel malade;
Son lit fleurdelisé se transforme en tombeau,
Et les dames d'atour, pour qui tout prince est beau,
Ne savent plus trouver d'impudique toilette
Pour tirer un souris de ce jeune squelette.
Le savant qui lui fait de l'or n'a jamais pu
De son être extirper l'élément corrompu,
Et dans ces bains de sang qui des Romains nous viennent,
Et dont sur leurs vieux jours les puissants se souviennent,
II n'a su réchauffer ce cadavre hébété
Où coule au lieu de sang l'eau verte du Léthé.
Violinne- Vizitator
poemes en francais
À une passante
Charles Baudelaire
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair... puis la nuit! — Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité?
Ailleurs, bien loin d'ici! trop tard! jamais peut-être!
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais!
Charles Baudelaire
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair... puis la nuit! — Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité?
Ailleurs, bien loin d'ici! trop tard! jamais peut-être!
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais!
lilistancu- Mesaje : 94
Data de înscriere : 08/06/2010
Poemes en francais
Il faut chercher
Quand les yeux sont aveugles, il faut chercher avec le coeur,
Car on sait: c’est de chercher, le bonheur!
La chance est un hasard, le bonheur une vocation ronde;
Se réveiller, c’est se mettre a la recherche du monde.
Quand les yeux sont aveugles, il faut chercher avec le coeur,
Car on sait: c’est de chercher, le bonheur!
La chance est un hasard, le bonheur une vocation ronde;
Se réveiller, c’est se mettre a la recherche du monde.
Violinne- Vizitator
Poemes en francais
Parmi Hugo et Musset
Là où finit la terre, tu voles, aigle hautain,
et je chante, comme un rossignol, à mon tour,
mais de tes yeux, je comprends, lointain:
… on ne badine pas avec l’amour.
Là où finit la terre, tu voles, aigle hautain,
et je chante, comme un rossignol, à mon tour,
mais de tes yeux, je comprends, lointain:
… on ne badine pas avec l’amour.
lilistancu- Mesaje : 94
Data de înscriere : 08/06/2010
Triste fleur
Comme aux âmes bien nées, la valeur
N'attend pas le nombre des années,
C’est aussi que le mal vient; triste fleur,
Sur un désert d’idées,
Déluge de mots répandu,
Coeur perdu,
Tout passé,
Tout cassé…
Parmi des larmes
Je pars vagabonde,
Infinité de charmes,
Jusqu’au bout du monde.
N'attend pas le nombre des années,
C’est aussi que le mal vient; triste fleur,
Sur un désert d’idées,
Déluge de mots répandu,
Coeur perdu,
Tout passé,
Tout cassé…
Parmi des larmes
Je pars vagabonde,
Infinité de charmes,
Jusqu’au bout du monde.
StarGirl- Mesaje : 27
Data de înscriere : 30/09/2010
Chaque soir
À la place de mes armes,
Au-delà de nos absences,
J’ai mis les larmes
De nos silences;
Au lieu de la douleur qui s'efface
Je turne le grand rideau noir
Sans plus qu'une trace
D'espoir;
Je m’enfuis comme un voleur,
Dis, comment j'aurais pu faire face?
Ça me fait peur,
Entre le feu et la glace…
Je suis l’ombre
Qui frôle la détresse,
Chaque nuit blanche, chaque jour sombre,
Vient ma tristesse;
De mon état sauvage,
J'ai souvent passé mon tour
Vers l'orage
À donner tant d'amour,
Et l'enfer est l’ espoir
De mon coeur,
Je meurs chaque soir,
Illusion de douceur.
Au-delà de nos absences,
J’ai mis les larmes
De nos silences;
Au lieu de la douleur qui s'efface
Je turne le grand rideau noir
Sans plus qu'une trace
D'espoir;
Je m’enfuis comme un voleur,
Dis, comment j'aurais pu faire face?
Ça me fait peur,
Entre le feu et la glace…
Je suis l’ombre
Qui frôle la détresse,
Chaque nuit blanche, chaque jour sombre,
Vient ma tristesse;
De mon état sauvage,
J'ai souvent passé mon tour
Vers l'orage
À donner tant d'amour,
Et l'enfer est l’ espoir
De mon coeur,
Je meurs chaque soir,
Illusion de douceur.
Jolie- Vizitator
Poemes en francais
Ionut caragea
Déconnecté
et si le serveur lâche, suis-je encore poète ?
et si brusquement l’Internet lâche dans le monde entier
qui entendra encore parler de moi ?
j’aimerais qu’on donne une loi
interdisant la poésie dans les lieux publics
tu irais dans des lieux spécialement aménagés
un crayon et une feuille de papier à la main
pour écrire juste pour toi
comme si la poésie était une alliance
ou une promesse d’amour
j’ai blessé mon âme à la feuille de papier
dans une mare de mots
toi tu l’appelles cliché
déchet ou purement
clavardage
alors que la poésie
est un passage pour piétons
entre la vie et la mort
ou un sanglier pourchassé par des plombs
dans une forêt vierge
ce que j’écris n’est pas une simple occupation
mais une dédicace à Dieu
qui met parfois sa paume
sur ton front, femme
même si la vie ressemble à un hôpital
où les gens sont traités
par des pilules de mépris
tandis que la mort inventorie
les âmes
si l’Internet lâchait
je marcherais pieds-nus
afin de sentir le corps froid de mes ancêtres
ou je raserais mes cheveux
pour que personne ne s’aperçoive
comme il fait beau quand il neige
je renoncerais à ce bavardage
et je te donnerais un coup là
où
cela te ferait le plus mal
pour te montrer
à quel point je t’aime
je suis né sur Google
tout le monde en est conscient
et je cherche, je cherche toujours
l’endroit où je pourrai
me confesser
Déconnecté
et si le serveur lâche, suis-je encore poète ?
et si brusquement l’Internet lâche dans le monde entier
qui entendra encore parler de moi ?
j’aimerais qu’on donne une loi
interdisant la poésie dans les lieux publics
tu irais dans des lieux spécialement aménagés
un crayon et une feuille de papier à la main
pour écrire juste pour toi
comme si la poésie était une alliance
ou une promesse d’amour
j’ai blessé mon âme à la feuille de papier
dans une mare de mots
toi tu l’appelles cliché
déchet ou purement
clavardage
alors que la poésie
est un passage pour piétons
entre la vie et la mort
ou un sanglier pourchassé par des plombs
dans une forêt vierge
ce que j’écris n’est pas une simple occupation
mais une dédicace à Dieu
qui met parfois sa paume
sur ton front, femme
même si la vie ressemble à un hôpital
où les gens sont traités
par des pilules de mépris
tandis que la mort inventorie
les âmes
si l’Internet lâchait
je marcherais pieds-nus
afin de sentir le corps froid de mes ancêtres
ou je raserais mes cheveux
pour que personne ne s’aperçoive
comme il fait beau quand il neige
je renoncerais à ce bavardage
et je te donnerais un coup là
où
cela te ferait le plus mal
pour te montrer
à quel point je t’aime
je suis né sur Google
tout le monde en est conscient
et je cherche, je cherche toujours
l’endroit où je pourrai
me confesser
Violinne- Vizitator
Pagina 1 din 1
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